EDF-INB Creys-Malville
Le site EDF de Creys-Malville situé sur la commune de Creys-Mépieu, en Isère, sur la rive gauche du Rhône, est toujours en activité, pour la surveillance des installations selon les exigences réglementaires. Il est constitué de 2 Installations nucléaires de base (INB) : l’ancien réacteur à neutrons rapides Superphénix, en cours de déconstruction (depuis 1999), et l’atelier pour l’entreposage du combustible toujours en exploitation.
- 1976 : début de la construction.
- 1986 : premier couplage au réseau.
- 1997 : fermeture annoncée par le Gouvernement. Au cours de son fonctionnement, SUPERPHENIX a produit 7,9 milliards de kWh (l’équivalent de la consommation de la ville de Paris pendant 1 an).
- 1998 : décret de mise à l’arrêt définitif
- 2006 : décret d’autorisation de la partie nucléaire des installations
- Aujourd’hui :
- Le site de Creys-Malville est toujours en activité, puisque la mission d’EDF est d’y réaliser la surveillance des installations selon les exigences réglementaires, en étant irréprochable dans les domaines de la sûreté, la sécurité, la radioprotection et l’environnement, tout en maîtrisant les plannings et le coût des chantiers.
- 300 personnes travaillent sur le site pour la déconstruction de SUPERPHENIX et pour l’exploitation de systèmes encore opérationnels. La fin des opérations de déconstruction est prévue à l’horizon 2030. EDF souhaite conserver un avenir industriel au site.
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Décret du 12 mai 1977 autorisant la création par NERSA d’une centrale nucléaire à neutrons rapides de 1200 MWe (INB 91).
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Décret du 24 juillet 1985 autorisant la création de l’atelier pour l’évacuation du combustible (APEC : INB 141).
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Décret du 30 décembre 1998 actant notamment le changement d’exploitant (EDF).
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Décrets du 20 mars 2006 relatif à la mise à l’arrêt définitif et au démantèlement complet de l’INB 91 et modifiant le décret du 24 juillet 1985 autorisant la création de l’APEC.
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Arrêté du 7 février 2012 fixant les règles générales relatives à l’INB 141.
Les caractéristiques de danger des principaux produits concernés
- Dispositif d’astreinte permettant de mobiliser du personnel formé, de différentes compétences techniques
- Présence 7j/7, 24h/24, d’équipes d’intervention de lutte contre l’incendie et de secours à victime
- Dispositif d’intervention 7j/7, 24h/24, de la FARN (Force d’action rapide nucléaire) nationale d’EDF
- Application d’une convention avec le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de l’Isère
- Service médical composé d’un médecin et d’infirmiers formés au risque radiologique
- Centre de gestion de crise
- Moyens fixes et mobiles de secours et de contrôle de la radioactivité
- Service médical équipé pour les contrôles radiologiques et la décontamination des salariés
- Moyens de lutte contre l’incendie et de secours à victime, y compris pour les feux de sodium
- Matériels de secours de la Force d’action rapide nucléaire nationale d’EDF
La sécurité au quotidien
- Suppression en 2017 du produit toxique et inflammable auparavant présent dans la cuve du réacteur
- A ce jour les hypothèses retenues dans le cadre du dimensionnement du rayon PPI sont majorantes au vu des quantités de substances encore présentes sur le site.
- Visites guidées du site proposées tous les mois au grand public, gratuit sur inscription à https://www.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/visitez-nos-centrales/inscrivez-vous
- Mise en ligne sur le site Internet de Creys-Malville (https://one.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/carte-de-nos-implantations-industrielles-en-france/centrale-nucleaire-de-creys-malville/presentation) du rapport annuel sur la sûreté nucléaire et la radioprotection des installations nucléaires de Creys-Malville
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